Caroline De Nadaï commence l’accordéon à l’école de musique de Marmande. Puis elle intègre le conservatoire Jacques Thibaud de Bordeaux pour y suivre l’enseignement de Bruno Maurice. Elle y obtient son DEM en 2012. Elle poursuit son parcours à Paris auprès de Max Bonnay, de Vincent Lhermet et de Jean-Etienne Sotty, et enfin auprès de Frédéric Guérouet au Pôle Supérieur d’Aubervilliers-La Courneuve. Parallèlement à ses études musicales, elle suit deux masters de musicologie à Paris-Sorbonne, recherche et enseignement, et obtient ses diplômes ainsi que le CAPES en 2014.
Elle joue aussi bien en soliste qu’en musique d’ensemble, et fait partie de diverses formations de musique de chambre et divers projets pluri-disciplinaires. Elle s’attache à jouer un répertoire le plus varié possible, touchant à tous les styles comme les époques.
Pendant ses années musicales bordelaises, elle a l’occasion de se produire au sein des grandes salles de sa région comme le Grand Théâtre, le CAPC, musée d’art contemporain, ou encore le Rocher de Palmer à Cenon. Elle est aussi invitée à jouer en soliste à la Villa Médicis à Rome.
Elle intègre en 2017 l’ensemble Reflets, jeune formation originale qui se consacre à ses débuts à la musique de Schubert, puis petit à petit à divers répertoires mêlant multiples identités, savant et populaire, hier et aujourd’hui.
Elle cofonde au début de 2018 le Trio Elektra avec Marion André, pianiste, organiste et violoniste, et Camille Le Bail, soprano et violoniste. Ce trio féminin aborde le tango sous toutes ses formes, du plus sérieux au plus revisité !
Elle travaille depuis plusieurs années avec Claire-Elie Tenet, soprano, avec qui elle aborde divers programmes de chansons, et se sont produites lors de récitals ou d’événementiels en région parisienne et en province. Le Tremplin lyrique « Graines d’étoiles » de Cahors leur a décerné en septembre 2018 le 1er prix et le prix du public pour leur nouveau spectacle « Le Cabaret d’Elsa ».
Depuis ses études avec Marie-Bernadette Charrier en musique d’ensemble contemporaine, son travail est avant tout axé sur la musique d’aujourd’hui, et on l’a entendue récemment dans les créations de l’opéra Dorian Gray, de Mariana Ungureanu, ou dans la Cantate « Je reviens de l’enfer » de Pierre Chépélov.